Désolé One Piece, une bonne adaptation ne fait pas une bonne série

Après une quantité d’adaptations d’animés en live action très discutables, Netflix s’attaque à l’ogre One Piece d’Eiichirō Oda. Matt Owens et Steven Maeda, sous la supervision du mangaka, se sont attelés à retranscrire en prises de vues réelles les aventures rocambolesques du célèbre pirate Monkey D. Luffy et de son équipage. Un pari réussi ?

Demandez à un fan d’animés japonais ce qu’il pense des adaptations live de ses séries préférées. Allez‑y, faites l’expérience. Vous allez voir se dessiner dans la grande majorité des cas une moue gênée, ou carrément vous faire dépasser par une litanie de noms d’oiseaux exprimés à un rythme effréné et avec une conviction profonde. Il faut le comprendre, après s’être fait insulter cordialement sur Dragon Ball Evolution, moqué sur Death Note, ridiculisé sur Cowboy Bebop ou complètement désavoué sur Les Chevaliers du Zodiaque, il voit une autre de ses références, One Piece donc, subir le traitement des prises de vues réelles. Avec des acteurs et actrices de chair et d’os, des costumes, des décors et des caméras. Oui oui oui.

Et pour le coup, One Piece, ce n’est pas n’importe quelle œuvre. Les producteurs derrière tous ces projets ne s’attaquent pas à des seinen bien ancrés dans le réel comme Monster ou à des projets plus confidentiels malgré leurs qualités intrinsèques comme Vagabond. Non, on va piocher – évidemment – dans ce qui a le plus de succès et de longévité. Et bien souvent, dans ce qui cartonne le plus en animé : les shōnen. Par nature, ces œuvres-là sont très colorées, proposent des univers fictifs fantastiques hauts en couleurs et cartoonesques, des personnages aux looks improbables et pittoresques, et un déluge d’action et d’effets visuels disproportionnés. Et ce n’est pas péjoratif. Dragon Ball, Saint Seiya, Hunter X Hunter, Kenshin Le Vagabond, Jojo’s Bizarre Adventure… Tous sont des incontournables du genre qui rayonnent dans le monde entier. Des blockbusters générationnels.

Le trait d'Eiichirō Oda est très marqué

Or dans le cas de One Piece, on touche aussi à un des piliers de ce qu’on a appelé à posteriori le Big Three : trois animés, avec Naruto et Bleach, sortis à l’aube des années 2000, qui ont fini d’installer la culture manga dans les foyers occidentaux, enfonçant définitivement la porte déjà pas mal enfoncée par leurs prédécesseurs depuis plusieurs décennies.

Cœur de Pirate

Mais c’est quoi One Piece au final ? Et en quoi la série se distingue justement de ses pairs ? Pour le dire brièvement, One Piece, c'est d’abord un manga paru en 1997 signé Eiichirō Oda, qui raconte comment un jeune garçon prénommé Monkey D. Luffy va partir à l’aventure sur les mers pour retrouver le trésor mythique qui donne son nom à l'œuvre et tenter de devenir le Roi des Pirates. L’action se déroule dans un monde anachronique créé de toutes pièces, très inspiré des romans, films et séries de piraterie, mais pas que. Car dans ce monde-là, magie, technologies plus ou moins fantasques, fruits défendus et bestiaire original côtoient une géographie et un ordre mondial atypique et orné de mystères livrés au compte-goutte avec brio.

Il faut reconnaître à l’auteur une imagination débordante et un trait aux contours marqués très reconnaissable qui ne laisse pas indifférent. Oda a un style. Il crée des personnages aux tailles et aux apparences très peu orthodoxes, même pour un(e) habitué(e) du genre. Son univers loufoque et chamarré est de surcroit dantesque, complexe et largement original, convoquant certes les grands noms de la piraterie, mais aussi de nombreuses créations pures. Oda joue, propose des règles et des notions de physique très personnelles, mais s’il est une chose qu’on ne peut retirer à One Piece, c’est une certaine cohérence globale. Et une longévité rare convenons-en, avec 106 tomes publiés à ce jour, alors que la série est toujours en cours. À titre d’exemple, Dragon Ball regroupait 42 tomes reliés et Saint Seiya 28. Même Naruto et ses 72 volumes sont sur la touche. Côté animé, One Piece, c’est pas moins de 1 075 épisodes, une dizaine d’OAVs et autant de films… Voilà à quoi se sont attelés Matt Owens et Steven Maeda, showrunners de l’adaptation live pour Netflix ! Vous comprenez mieux le qualificatif d'"ogre" employé en ouverture.

La croisière se murge

Cette version filmée de One Piece a beaucoup fait parler d’elle, et ce dès son annonce. Échaudés par trop d’enfumages en règles, les fans ont tôt fait de lever leurs boucliers en guise de protestation. Il aura fallu que l’auteur de l'œuvre originale prenne la parole, révélant son rôle de producteur, et que Netflix communique sur les budgets conséquents engagés, pour faire taire réseaux sociaux endiablés comme médias en mal de clics faciles. Du moins pour un temps. Car très vite (enfin, un Covid plus tard quand même), la machine marketing s’est remballée, et les premières annonces de castings comme les levers de rideau sur les décors ont ponctué l’agenda d’une campagne de communication bien rodée.

Nous voici donc devant l’un des événements culturels de cette rentrée 2023. Huit épisodes qui revient sur le premier arc scénaristique de One Piece, compilant plusieurs dizaines d’épisodes animés (entre 40 et 60 si on compte ou pas les fillers). Un peu plus de huit heures donc pour faire la rencontre de Luffy et d’une partie de son équipage, partir avec lui dans sa folle quête pour devenir le Roi des Pirates, et se prendre d’affection pour cet univers et ses personnages. Quelques épisodes à peine pour rassurer les fans de la première heure, séduire le grand public et convaincre de la pertinence d’un projet aussi casse-gueule qu’ambitieux.

Friends will be friends

One Piece version Netflix remplit-il ses objectifs ? On ne se hasardera pas ici à une réponse lapidaire. Encore faut-il d'ailleurs préciser lesdits objectifs. Quant à son travail d’adaptation, il faut s'accorder sur le fait qu'il y a peu de reproches à faire aux showrunners. S’il n’adapte pas à la case (et pour cause) l’histoire du manga, prenant de nombreux raccourcis ou révélant des éléments clés de l’intrigue très tôt, le travail accompli fait mouche. L’esprit si particulier de One Piece est respecté, et les grandes trames du récit suivent la même direction que le matériau source. Un grand soin a été apporté aux personnages, et chaque acteur et actrice plutôt bien choisis. Évidemment, exit les proportions uniques du trait d’Eiichirō Oda. Garb ne fait plus trois mètres de haut, et la taille de Nami n’entre plus dans un rond de serviettes.

Les décors, pour la plupart construits en dur, font plaisir à voir, et on évite le déluge de CGI et d'écrans verts auxquels Marvel nous a (mal) habitués. Côté casting, tout le monde est impliqué et se donne à fond. Iñaki Godoy affiche toute la candeur naïve du héros de shōnen, et propose un Luffy rayonnant, quand Mackenyu, déjà juste en Seiya dans le dernier Chevaliers du Zodiaque campe un Zoro Roronoa taciturne et crédible en dépit de la chevelure verte caractéristique du personnage. À quelques fausses notes près, tout le monde se prête à l’exercice avec une certain réussite – même Usopp – , malgré des perruques affriolantes, des prothèses de circonstance ou des accessoires improbables. L’univers très cartoon de One Piece s’affiche sans détour, ses escargot-phones ou ses chapka animales bille en tête. Au plaisir des coiffeurs ! Un rendu général très criard, fait d'éléments pas forcément assortis, affichant néons électriques ou casquettes modernes dans des tavernes en bois du XVIIIe siècle. Un mélange détonnant et anachronique qui peut être rebutant, mais n’en reste pas moins dans l’esprit même de l’animé original, véritable œuvre syncrétique de l’imaginaire collectif pop moderne.

Oh mon bateau (oh oh oh)

Alors ça passe ? Oui et non. Souvent oui, car le ton, enjoué et comique, pose la série avant tout comme un divertissement. Une sorte de récompense, de friandise, pour les fans alors ? C'est plus compliqué. S’il est super stylé de voir un bretteur se battre avec un katana entre les dents en animé, on a du mal à s’empêcher de tiquer quand c’est un acteur qui mord la garde de son arme d'au moins 1,5 kg. Dans le même ordre d’idée, un Vice-Amiral autoritaire et intimidant qui harangue ses hommes avec un chapeau à tête de chien, ça passe sous la plume d’Oda. Mais quand c’est sur un acteur, on a du mal à garder notre sérieux. L’esprit même d’une adaptation live étant de s’ancrer dans ‘le réel’, ce genre d’exubérances propres aux mangas – principalement aux shōnen – a tôt fait de créer une sorte de dissonance cognitive et rabaisse trop souvent le résultat final à une parodie involontaire et très cosplay de l’œuvre adaptée.

Dès lors, pour répondre à la question initiale – ce One Piece remplit-il ses objectifs ? –, on a fort envie de dire qu'aussi réussie que soit l’adaptation, on s’interroge encore sur la pertinence de la démarche dans son ensemble. On se laisse volontiers prendre au jeu, c'est indéniable. Et quand on connaît un peu le manga ou la série, on attend avec impatience de voir comment tel ou tel personnage sera introduit ou comment telle ou telle situation va être matérialisée. Mais avouons-le, la gratification reste dans le tiède. Hormis l’investissement et l'honnêteté du cast qui nous emporte en majorité, on se demande encore à qui s’adresse cette version Netflix. Aux fans ? Aux nouveaux venus ? Aux curieuses et curieux qui ont vu de la lumière ? Aux plus jeunes ? Aux jeunes adultes ? À tous les publics à la fois ? La série a‑t-elle seulement choisi ?

Chewed-Gum

Oscillant sans cesse entre des objectifs aussi opposés, la série oublie parfois de prendre une direction bien définie. Épique et rythmée ? Comique et burlesque ? Ce qui rend bien en animé peine trop souvent en live si on fait une comparaison millimétrée. Les chorégraphies des combats, pourtant de bonne facture, sont un peu molles et plutôt bancales ou expédiées pour qui connaît l’animé. Si Mackenyu a déjà des bases martiales solides, il faut souligner le travail des autres protagonistes, Taz Skylar en tête. Dommage que l'enrobage et les effets numériques viennent amoindrir tout l'investissement des acteurs et actrices. Même les tirades pleines de bons sentiments qui vantent les valeurs de l’amitié si typiques dans les shōnen, sonnent un peu faux. Tout le monde n’est pas Sam Gamegie, lui qui nous emportait corps et larmes avec son “Il y a du bon en ce monde, monsieur Frodo, et il faut se battre pour cela” à la fin des Deux Tours.

Et si on y croyait, c’est peut-être parce que Peter Jackson avait fait un choix dans son adaptation du Seigneur des Anneaux. Celui souhaité par Tolkien même, celui du réalisme. Une leçon que le réalisateur néo-zélandais a oublié de suivre dans son Hobbit d’ailleurs, mais c’est une autre histoire. Toutefois, ce parti pris ne suffit pas à lui seul à assurer un résultat crédible. Le Scott Pilgrim d’Edgar Wright en son temps, avait lui préféré jouer la carte du cartoon, à grands renforts d’effets visuels superposés et de rajouts numériques qui venaient s’intégrer aux prises de vues filmées. Et ça marchait ! Les comics de Bryan Lee O'Malley partagent d’ailleurs avec le manga One Piece ce même goût de la surenchère, du détail fantasque et de la mise en scène ultra stylisée. Alors pourquoi ici la sauce ne prend-elle pas complètement ? La faute au carcan Netflix qui bave jusqu’à East Blue ? À une mise en scène pas très inventive et très plan-plan où tous les sujets sont centrés, filmés avec les mêmes valeurs ? En partie, vraisemblablement. En dehors d’être une adaptation réussie, si on enlève le ‘skinOne Piece auquel de nombreux fans sont attachés, force est de constater que la série est à des années lumières des grands noms du genre. Même sur la plateforme, d’autres propositions restent plus singulières alors qu'elles sont pourtant ultra référencées.

Style loving you

De plus, les univers et personnages de shōnen sont expressément composés de décors et de héros qui évoluent hors de tout réalisme formel. C’est ce qui fait leur patte, leur couleur si particulière. Leur unité et leur pertinence viennent autant des références qu’ils brassent et de la façon dont ils les digèrent que de la forme pure proposée. Les choix de design, ces traits si atypiques et particuliers, cette recherche de se démarquer stylistiquement tout en restant dans le cahier des charges du genre, est justement ce qui fait le sel et l’identité de ces propositions. En les lissant dans le moule d’une sorte de réalité de forme indépassable dans le cadre d’acteurs, d’actrices et de costumes, ils perdent à chaque fois leur sève, ou leur âme.

Même armé des meilleures intentions, comme c’est le cas ici, le rendu final atterrit dans un moyen plat et tiède ou sur une faute de style perpétuelle. Et quand ce n’est pas l’apparence, c’est le rythme qui est tronqué. On l'a vu, la mise en scène est parfois apathique. On perd en route tout l'aspect virevoltant et emporté caractéristique des animés. Je ne comprends pas pourquoi les producteurs s’obstinent à vouloir à tout prix céder aux trompettes du passage en live action sans tenter d'aller plus loin. De retranscrire l'esprit via les nouvelles possibilités offertes. Le ratage de Cowboy Bebop, par exemple, a‑t-il emmené plus de public vers l’animé original ? Ou au contraire a‑t-il fait fuir curieux et curieuses à deux doigts de lancer la série au demeurant ?  On peut légitimement se poser la question, personnellement je n'ai pas la réponse. Dans tous les cas, on ne peut nier à ce One Piece version Netflix un certain panache. La distraction fonctionne, c’est vrai. Mais qu’est-ce que ça raconte de One Piece au final ? Les spécificités intrinsèques de l’animé sont quand même amoindries. Sa portée réduite.

Long Train Running

Et quand bien même le divertissement se suffirait à lui même, on reste tout aussi dubitatifs si on prend un tant soit peu de recul. Comment une chaîne de production peut-elle se projeter sur autant d’épisodes que ceux nécessaires à raconter tout One Piece sans trembler ? Il faut garder en tête qu’aussi farfelus et barrés que soient les situations et les personnages entr’aperçus dans ces premiers arcs, l’animé propose un tel développement de puissance, d’ampleur et d’échelle dans la suite du récit qu’on voit mal comment les choses, au-delà même de tout jugement ou de tout parti pris, pourraient espérer voir le jour.

Je ne saurai dire à qui s’adresse cette adaptation. Je ne sais même pas si elle-même a jamais tranché la question. À l’image des musiques, de fort bonne facture, mais qui reprennent timidement quelques thèmes originaux sans jamais chercher ni à s'en affranchir ni à les assumer complètement. Derrière un thème principal accrocheur, l’ensemble est plutôt discret, comme dans la plupart des productions télé occidentales de ces dernières années. Pourquoi ne pas s'être plutôt orienté vers le renouveau créatif des animés au contraire, où l'on observe une libération des genres et une nouvelle vague de musiciens talentueux comme Kevin Penkin ? Mais ne nous emportons pas ; comme pour le reste, cette étincelle musicale lors de l'apparition du logo suffit pour se laisser réentraîner à chaque épisode.

"Je suis le roi du monde !"

Je ne sais pas ce qu’il me restera demain de mon visionnage de ce One Piece version Netflix. Je garde pour l’instant le regard convaincu et l’assurance de son Luffy. Je ne sais pas ce que j’en garderai demain, mais à l’inverse d’autres tentatives, elle m’aura en tout cas donné envie de reprendre l’animé où je l’avais laissé, et d’aller enfin peut-être, cette fois, jusqu’au bout de Grand Line !

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16 commentaires

Guimaraes 16 septembre 2023 - 3 h 51 min

Non mais sérieusement quel objectivité vous avez pour juger cette adaptation qui est en tant que fan de la première heure est plus que correct

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Menraw 22 septembre 2023 - 16 h 02 min

Merci pour ton commentaire. Oui être critique c'est essayer d'être objectif. Oui l'adaptation est plus que correcte. C'est ce qui est écrit dans l'article. ais ça n'en fait pas une série mémorable pour autant. Bonne journée à toi 🙂

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Miho 16 septembre 2023 - 4 h 13 min

Ça fait plus de 10 ans que je suis One Piece, et honnêtement, j'ai adoré, d'ailleurs mes potes aussi, et ils se sont mis à regarder l'animé. Je trouve donc la critique un peu dure, avec une narration qui se veut objective mais ne l'est pas.

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Menraw 22 septembre 2023 - 16 h 05 min

Hello Miho. Désolé si on n'a pas apprécié la série de la même façon. Tant mieux si cette adaptation ramène de nouveaux viewers à l'animé. Par contre si, c'est très objectif justement. C'est une bonne adaptation, respectueuse, on est d'accord. Mais ça ne suffit pas à mes yeux 🙂

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Akmon 16 septembre 2023 - 7 h 55 min

Je rejoins l'avis des deux premiers commentaires.
En tant que fan da l'anime de one piece, j'ai été agréablement surpris de l'adaptation Netflix, qui est une réussite. Arriver à transcrire l'anime en film avec un rendu réel, Chapeau (de paille).
Les personnages de l'équipage sont fidèles a eux même dans leurs caractères, leurs états d'esprits. L'histoire des premiers moments de l'équipage suit bien le fil rouge du manga, les effets spéciaux sont réussis voir juste ce qu'il faut pour rester dans ce type rendu. Ils ont très bien équilibré à se niveau pour ne pas tomber dans le ridicule.
En tout cas, je recommande fortement de regarder cette série de 8 episodes seulement pour le moment.
La saison 2 est en cours de préparation.…
To be continued ☠️

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Menraw 22 septembre 2023 - 16 h 09 min

Hello Akmon ! Et bien moi aussi je rejoins ton avis. On est tous d'accord c'est merveilleux. C'est une bonne adaptation. Mais comme le titre de l'article le disait, ça ne suffit pas à en faire une série particulièrement géniale. J'ai moi aussi aimé. C'est paradoxal. Comme tu le dis, le cast, le rendu, les persos. C'est respecté. Mais comparé aux grandes séries qui ont fait l'histoire des séries, ça ne suffit pas ^^'

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Mrloutre 16 septembre 2023 - 8 h 43 min

Mais c'est quoi cette critique flinguée ? Oui il y a des choix discutables mais c'est réussi et ce de l'avis général. Les seuls qui n'aiment vraiment ont découvert one piece il y a moins de 10 ans et leurs arguments sont souvent ridicules ( couleur de certains acteurs, absence de certains passage qui ne sont que des filler entre les arcs etc ). La critique de la mauvaise foi uniquement pour aller dans le sens inverse dans le tendance et faire cliquer.

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Menraw 22 septembre 2023 - 16 h 13 min

Bonjour MrLoutre 🙂 Non, pas d'envie de faire cliquer plus que de raison. C'est sympa d'être lu mais le plus important c'est le fond. Tu as peut-être lu ailleurs des critiques malveillantes qui pointaient le choix de casting ou l'absence de certains passages, mais pas ici. Au contraire, cet article rend hommage aux shonen et parle de la difficulté d'adapter ce genre en images réelles. Au final, je ne pense pas que ce soit la critique qui soit flinguée.

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Gigu 16 septembre 2023 - 12 h 41 min

Critique d'une personne qui ne connaît pas l'anime et en dirait n'a pas regarder la série car niveau fidélité c'est la meilleur série adapté d'un manga cette Critique pue la m allez regarder vos films de vieux naze

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Menraw 22 septembre 2023 - 16 h 19 min

Salut Gigu, merci pour ton commentaire, ta répartie et ton orthographe. Où as-tu vu que je disais que c'était une mauvaise adaptation ? Où as-tu vu que je critiquais le niveau de fidélité ? Où as-tu lu que je disais que ce n'était pas la meilleure adaptation d'une série animée ? As-tu lu ? Ce n'est pas ce que cet article raconte. Cet article parle d'une bonne adaptation qui échoue malgré tout et pourquoi. Quant aux films de vieux nazes, je te les conseille. Peut-être que grâce à eux tu pourrais apprendre des notions élémentaires de mise en scène, de rythme, de cadre ou d'écriture… En un mot, de cinéma. Car n'oublie pas mon ami que c'est grâce à une culture variée et plurielle que l'esprit s'élève. Bien cordialement.

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Gigluu 16 septembre 2023 - 12 h 42 min

Mais oui oui bien sur c'est pour ça que cette série est n 1 dans le top 10 des séries actuelles mais quel frustré de la vie

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Menraw 22 septembre 2023 - 16 h 30 min

Hello Gigluu. Petit éclaircissement. Une des bases importantes lorsqu'on écrit c'est de s'appuyer sur des chiffres concrets et de savoir se préserver des effets d'annonces. De ne pas être un mouton ou de déformer la réalité en quelque sorte. Oui la série a été N°1 et est renouvelée. Tant mieux, j'ai envie de voir la suite, parce que malgré ses défauts, elle est attachante. Mais voilà. Selon Netflix, One Piece c'est 18,5 millions de vues en 4 jours. Et un top 10 dans 93 pays (ce qui reste moindre par rapport à d'autres séries moins médiatisées pourtant comme The Watcher avec ses 22,3 millions sur une période identique). C'est mieux que Cowboy Bebop, autre animé (6M). Mais ça reste pas fou non plus. Assez pour renouveler mais pas fou. Par exemple, la saison 4 de Stranger Things, c'était 31 millions. Dahmer 25 millions. Bridgerton 24 millions. C'est à peine plus que la saison 5 de Cobra Kai (17M).

Et je te passe la sortie un jeudi pour One Piece qui a rajouté un jour au comptage. Pas de quoi se la raconter donc. Les communiqués à base de 'top 10' n'ont aucune valeur numéraire. C'est ce qu'on appelle du relatif. Pas de frustration de mon côté donc. C'est pas moi qui voit mon chouchou trébucher et qui ai besoin de le défendre… Au plaisir de te relire à l'occasion. On a d'autres critiques d'animés si besoin 🙂

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Peace 17 septembre 2023 - 2 h 15 min

Vous êtes dur de fou, je suit one piece depuis un long moment maintenant, les costumes et quelques répliques sont pas fidèles mais c'est impossible à faire, j'avais peur de regarder et c'est une agréable surprise ! Ma femme veut bien enfin regarder one piece avec moi bon ok va falloir attendre pour rattraper mais quand même mdr

Non franchement l'adaptation est bien réalisé, les émotions sont là, les acteurs sont pas mauvais vous faites chier pour rien

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Menraw 22 septembre 2023 - 16 h 31 min

Peace, Peace. On est d'accord. L'adaptation est bien réalisée. Mais c'est pas de ça dont il est question dans ces lignes. Bon revisionnage en couple et rendez-vous pour la saison 2 ! 🙂

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Péjinn 15 décembre 2023 - 17 h 03 min

Bonjour bonjour, j'arrive un peu tard mais je suis juste là pour dire que j'ai adoré cette série d'une part, ayant pu faire aimer One Piece jusqu'à mes parents et amis de tous milieux, et de l'autre… je soutiens totalement tes réponses dans les commentaires Menraw ^^'

De fait j'ai trouvé ta critique constructive – même si pour ma part je suis vraiment plus positif, à part sur les plans de cam et certains apports scénaristiques bizzares – et je ne comprends pas les sur-réactions vénèr des commentaires (qui cela dit me font bien plaisir, j'ai passé 2 ans à suivre à fond le projet en voyant des gens rager dessus pour qu'à la fin tout le monde soit conquis).

Pour tout te dire je t'ai trouvé bien moins aigri que moult cinéastes XD

Merci pour la ref du seigneur des anneaux qui fait toujours plaisir ! (OP et LOTR, deux univers que je trouve étonnament compatibles)

Allez bonne soirée/journée à tous

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Menraw 7 janvier 2024 - 17 h 47 min

Merci beaucoup pour ton soutien ! Ça fait plaisir à lire 🙂 Au final, et comme je le disais pendant le podcast des Pop d'Or de cette année, je reste d'accord avec ce que j'ai écrit, mais j'ai quand même furieusement envie de voir la suite pour voir comment ils vont mettre ça en images ! Bonne journée à toi aussi ^^

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