Après les échecs publics et critiques au cinéma de Dragonball Evolution (2009) et de Ghost In The Shell (2017), c’est au tour de Netflix de se dire : "Tiens ! Et si on adaptait un anime célèbre avec un fanbase de dingue ?". À croire que les plateformes veulent tout faire comme le grand écran, y compris en partager les bourdes. Voilà pourquoi, depuis le 19 novembre, on peut binge-watcher Cowboy Bebop, l’adaptation en prises de vue réelles de l’anime des années 1990 signé Shin'ichirō Watanabe. Les fans ont aimé ? Non, évidemment. Et nous ? C’est plus compliqué.
3, 2, 1… Let’s jam
Précisons d’abord qu’au sein de la rédaction du Grand Pop, Cowboy Bebop, c’est presque une religion, à tel point que Flegmatic a profité de nos défis culturels du Petit Popcast pour me demander de regarder les 26 épisodes de la série animée, que je ne connaissais que de nom. C’est donc à 36 ans que j’ai découvert l’univers de Shin'ichirō Watanabe et de ses personnages, Spike Spiegel, Faye Valentine et Jet Black. Je ne vais pas vous mentir : ça ne m’a passionné que très modérément.
Mais la possibilité de découvrir cet univers avec mon regard d’adulte, sans être parasité par l’enthousiasme de la jeunesse ou la passion pour les animes japonais, m’a aussi aidé à apprécier Cowboy Bebop pour ce que c’est. Et qu’est-ce que c’est ? En gros, c’est comme si on prenait le personnage d’Han Solo dans Star Wars et qu’on en faisait une série. Ce sont des mercenaires cools et un peu losers, à bord d’un vaisseau spatial tout pourri, qui vont de planète en planète dans l’espoir de capturer des hors-la-loi dont la tête est mise à prix. En général, un épisode, un hors-la-loi. À la fin de l’épisode, quelque chose les empêche de récolter la prime, ce qui fait d’eux des antihéros pas si anti que ça. Un peu comme Indiana Jones qui passe son temps à piller des temples, mais n’en ramène jamais rien. Parce que, sur le papier, c’est un enfoiré, mais si on se penche sur lui de plus près, on découvre qu’il est vite rattrapé par des questions morales. Et voilà : finalement, il a un grand cœur.
Il y a une plus grande histoire en toile de fond, mais il faut l’admettre : elle n’est pas passionnante. Les héros ont tous un traumatisme et un passé sombre. Celui de Spike Spiegel est d’avoir fait partie d’une sorte de mafia de l’espace. Il est tombé amoureux de la femme du boss. Le boss a fait assassiner Spike, qui s’appelait à l’époque Fearless. Mais comme Fearless a survécu à son assassinat, il est devenu mercenaire (qu’on appelle des "Cowboys") sous le nouveau nom de Spike Spiegel, à bord d’un vaisseau qui s’appelle le Bebop, d’où le nom de la série Cowboy Bebop. Je vous avais prévenus : la toile de fond n’est pas passionnante.
En revanche, ce qui suscite l’engouement, c’est l’ambiance. Trois héros désinvoltes (quatre dans la série animée) avec un chien mignon, qui écoutent du jazz à bord d’un vaisseau spatial, castagnant des tronches de planète en planète, c’est super sympa. En plus, le générique d’intro est démentiel. Je ne vous mens pas. C’est un des meilleurs qui soient, tous animes confondus. Vous en doutez ? Allez, on se le remet juste pour le plaisir.
Dès le générique, le programme est révélé : on va piocher dans toute la culture cinématographique pour recycler les codes des genres préférés des ados à travers le XXe siècle : la science-fiction, le film noir, le western, le film d’action, le film de kung-fu et ça ne s’arrête jamais. Un peu de cape et d’épée par-ci, un peu de film d’aventure par-là, on saupoudre parfois d’épouvante… Ce jeu de référence est si vaste qu’on arrête vite la chasse aux œufs. On se laisse porter dans cet univers où tout est familier.
Bien sûr, adapter ça en live-action, avec de vrais comédiens, ça sonne comme une super idée. Mais je commence à avoir l’habitude et je reconnais la matière des fausses bonnes idées. La semaine dernière, j’ai regardé les dix épisodes de la première saison sur Netflix. Ou plutôt les 10 "sessions", puisqu’en référence au jazz, on parle de session de Cowboy Bebop.
A poor lonesome cowboy
Je pensais qu’on finirait par comprendre qu’il faut arrêter de donner aux fans ce qu’ils demandent. Bien sûr, ils sont les premiers à solliciter Hollywood et Netflix pour qu’enfin, les héros de leur enfance prennent vie. Et puis, quand enfin ils ont gain de cause, ils sont aussi les premiers à se scandaliser, à faire la grimace, à scander : "Pouah, c’est nul !" et à crier à l’hérésie. Ce fut le cas sur Dragonball Evolution (à raison, selon moi), puis sur Ghost In The Shell (à tort, selon moi) et encore pour Cowboy Bebop. Même Deathnote ou 20th Century Boys ont contrarié les aficionados. En gros, seules certaines adaptations asiatiques des animes ne font hurler personne, mais je suppose que c’est parce que personne ne les regarde chez nous. Et même si l’adaptation de Cowboy Bebop m’a plutôt amusé, je peux comprendre ce qui agace les fans.
D’abord, il faut se souvenir qu’un anime japonais, c’est un truc assez particulier. Les héros ont le droit d’avoir les cheveux bleus et les yeux violets sans que ça gêne. Mais adapté à de vrais acteurs, ça donne le sentiment qu’ils sont venus déguisés. Appelons ça "l’effet Cosplay". On a un peu l’impression d’assister à une réunion de fans dans une convention. Que ce soit Dragonball Evolution, Ghost In The Shell ou Cowboy Bebop, le problème reste incontournable. L’esprit de l’anime ne peut pas être restitué, puisqu’il repose largement sur ce que l’anime permet et que le réel interdit.
Dans les animes, par exemple, la présence d’un personnage "kawaii" ne pose aucun problème. Faye Valentine est une femme-objet hypersexualisée, éternellement en mini short jaune avec les ficelles de son string dépassant de chaque côté et la poitrine qui déborde de son décolleté. Pour contrebalancer cette débauche de sexualisation qui fait le bonheur des geeks partout sur la planète, les personnages "kawaii" sont privés de sexualité. Ils ne séduisent pas, n’embrassent pas et ne savent pas à quoi ressemble un zizi. Si la mode du "kawaii" est facile à cultiver dans un anime, elle ne peut pas s’incarner dans une série Netflix. Encore moins en 2021. Sous les traits de la comédienne Daniella Pineda, Faye Valentine est très belle, mais beaucoup moins en mini-short, string et décolleté. On lui offre même une sexualité au détour d’un épisode, lorsqu’elle se laisse séduire par une jolie mécano de l’espace. Les fans crient à l’hérésie, et les non-fans aussi puisque voilà une image très hétéronormée de l’homosexualité féminine. Bref. Personne n’est content. Pour ma part, je suis de ceux qui pensent que si imaginer deux jolies jeunes femmes faire frotti-frotta est le nec plus ultra du fantasme des jeunes hétéros frustrés, ça ne fait pas beaucoup de tort. Les ados boutonneux aussi ont droit à des séries qui les émoustillent, mais je ne voudrais pas non plus passer pour l’oppresseur des minorités qui sert la soupe au patriarcat.
C’est peut-être aussi contrariant de voir l’Occident récupérer un dessin animé oriental pour en tirer un produit consensuel et dénaturé. Les personnages de l’anime n’étaient pas très typés. Ils pouvaient venir d’un peu n’importe où. Ils étaient en apparence blancs, mais pouvaient aussi bien être noirs, jaunes, verts ou bleus. Sur Netflix, Spike est joué par le Sud-Coréen John Cho, Jet Black est incarné par l’Afro-Américain Mustafa Shakir et Faye Valentine est donc interprétée par Daniella Pineda, d’origine mexicaine. À la place de personnages sans origine, on se retrouve avec la série la plus "United Colors of Benetton" du monde. Et même si, moi, je m’en fous, je comprends qu’on puisse être contrarié.
Ce qui me chiffonne, c’est que, dans l’anime, Spike Spiegel a clairement la trentaine et qu’on le fait jouer par un comédien qui a vingt ans de plus. Mais j’excuse volontiers cette maladresse parce que John Cho a très bien saisi l’attitude désinvolte et immature du héros.
Vers l’infini et… dans le mur !
Ce que je pardonne moins, c’est cette façon de vouloir recycler en cinéma (ou ici en série) une formule elle-même recyclée du cinéma. Une erreur déjà à l’origine de catastrophes dans l’adaptation de jeux vidéo. C’est ma théorie, alors je l’expose. On peut d’ailleurs l’appeler "l’effet dégueulis". C’est pas joli, mais ça dit bien ce que c’est.
Comme de nombreux jeux vidéo, Cowboy Bebop existe parce que le cinéma a créé des clichés. En les remâchant, on obtient un nouveau produit, multi référencé, qui n’existe qu’à travers sa condition de mash-up culturel. L’anime de base, c’est un pot-pourri de pop culture, si vous préférez. Une mosaïque, un patchwork, une compilation, un best-of… Mais rendre ça au cinéma (ou à la série), c’est un contresens. On court à la catastrophe. C’est un peu comme faire des courses pour accommoder des restes. Le paradoxe est tel que la tambouille sera forcément ratée.
C’est pourquoi il m’a fallu faire preuve de créativité pour suivre les dix épisodes "sessions" (pardon…) sans tourner de l’œil et en m’amusant un peu. Par exemple, j’ai appris à aimer le grotesque. Revenons un instant sur "l’effet Cosplay" de tout à l’heure. Les personnages de méchants, dans les animes, sont souvent les plus radicaux, physiquement. Celui de Cowboy Bebop n’échappe pas à la règle. Il s’appelle "Vicious" (on n’est jamais trop lourdingue pour les trois du fond qui n’auraient peut-être pas compris que c’est lui, le méchant), il a de longs cheveux blancs, il est très élégant, musclé, sadique et, comme tout méchant qui se respecte, il abuse de son rire grinçant. La transposition à l’image de ce personnage haut en couleur comme vous pouvez l’imaginer est… spectaculaire ! Le pauvre comédien Alex Hassell se paie une dégaine de l’enfer. Ça ne peut que choquer l’œil. Alors au lieu de les trouver épouvantable, je me suis convaincu que ses apparitions étaient le sommet du baroque dans l’univers des séries. À chaque fois qu’il débarquait, je me disais : "C’est pas possible !". Et on finit par aimer ce côté "over the top" des personnages "bigger than life". Je sais, ça fait beaucoup d’anglais.
Autre possibilité : se remettre à chasser les œufs. Je disais plus haut que l’univers est si référencé qu’on en laisse tomber l’identification des références. Pourquoi ne pas recommencer ? C’est ainsi qu’au détour d’un épisode, le personnage de Pierrot le fou (t’as la ref ?) se met à parler français et à déclamer : "J'ai vu tant de choses, que vous, humains, ne pourriez pas croire… Tous ces moments se perdront dans l'oubli, comme les larmes dans la pluie. Il est temps de mourir" (t’as la ref ?). Un peu plus tard, Jet demande à Spike s’il a combattu sur l’épaule d’Orion ou sur la Porte de Tannhaüser (t’as la ref ?). On se félicite parfois de les trouver en se demandant qui parle français et connaît Blade Runner aussi bien que soi-même pour repérer ces petits clins d’œil.
Pour ma part, je suis même assez indulgent avec cette adaptation de Cowboy Bebop. Je vois bien ce qu’on lui reproche, bien sûr. Mais je vois aussi de bons moments que les fans sont trop contrariés pour repérer (quant aux non-fans, je suppose qu’ils ne sont même pas allés jusqu’à lancer un épisode). Parlons par exemple de l’introduction du personnage principal, dans le premier épisode.
Dans mon article consacré à Indiana Jones et le royaume du crâne de cristal, j’avais longuement parlé de l’art délicat de la présentation d’un personnage. Une entrée en scène au cinéma (ou en série, flûte !), c’est fragile. Et on voit bien que les créateurs de cette série se sont posé la question. Regardez comment Spike Spiegel se dévoile dans "Cowboy Gospel", la première des dix sessions qui portent toutes le nom d’un genre musical.
Un braquage dans un casino, une prise d’otage, des méchants avec des mitraillettes. On n’entend que le son de la fusillade avant le premier plan, qui laisse découvrir les dégâts de l’opération. Des impacts de balle dans le décor sur le premier plan. Un vigile mort sur le deuxième, un méchant armé de dos sur le troisième, un jackpot cassé qui tourne dans le vide sur le quatrième, des cartes à jouer baignant dans du sang sur le cinquième, puis un gros plan sur une mitraillette… La scène pourrait s’intituler : "Comment mettre en scène un braquage quand on n’a pas beaucoup de moyens". Peu importe. La scène continue, on découvre les clients du casino au sol, certains vivants, d’autres morts, pendant que le chef de l’opération hurle des conditions, tout en exprimant sa colère de méchant caricatural. Même ses sous-fifres lui signalent que tout ça n’est pas très bien organisé. Il faut dire qu’ils sont en train de jouer la montre parce qu’ils doivent télécharger un truc, donc le temps presse et la moindre anomalie peut faire capoter l’entreprise. Le suspense habituel. Soudain, on remarque quelques gros plans sur le compteur de l’ascenseur qui passe du 4e au 3e étage, puis du 3e au 2e, puis du 2e au 1er. Et ça, c’est très malin. Car l’ascenseur en marche ne signale pas seulement qu’un imprévu arrive. Il fait aussi office de compte à rebours, que conclut un "ding" si enthousiaste qu’il en devient parodique.
Les méchants paniquent : "Qui couvrait les ascenseurs ?" Quelle bande de bras cassés. Les canons des armes à feu sont désormais tous pointés vers la porte qui n’est pas encore ouverte. La caméra entre maintenant dans l’ascenseur. Gros plan sur un pied qui bat la mesure. Gros plan sur une pièce de monnaie dans une main. Dans le fond sonore, un harmonica seul qui évoque un peu Charles Bronson dans Il était une fois dans l’ouest, mais pas trop quand même. Puis, le personnage de dos, un casque sur les oreilles, de la fumée de cigarette autour de lui. Là, on découvre un léger traveling avant compensé par un zoom vers l’arrière. Astuce habile pour donner la sensation que ce personnage élégant a la faculté de distordre l’espace. Les portes s’ouvrent, il s’avance. Gros plan sur sa main qui écrase le mégot dans un cendrier. Il est si peu charismatique que les braqueurs en baissent leurs armes, déçus. Quand on le découvre enfin de face, dans le contrechamp, Spike est effectivement en train de marcher nonchalamment au beau milieu d’un braquage, tel un être humain en constant décalage avec son environnement. Par son manque de charisme, il en devient le personnage le plus flegmatique du monde. Un super loser qui cache bien son jeu. Pas si mal, quand même ! Vous pouvez voir la fin de cette séquence ici.
See you space cowboy
Comme je ne suis pas un adorateur de l’anime, je peux dire sans peine que je trouve le contrat plutôt réussi. Comme Cowboy Bebop (pas Netflix), Cowboy Bebop (Netflix) raconte l’histoire de chasseurs de primes dans un vaisseau avec un chien, qui vont de planète en planète attraper un méchant par épi… SESSION. Comme dans la version anime, le côté répétitif de l’exercice me gonfle un peu. D’ailleurs, dix sessions, c’est trop. Tout comme les 26 sessions animées originales étaient trop pour moi aussi. Mais comme tout est plutôt visuellement gourmand, on se laisse séduire. Il y a du budget. Surtout au début. Il y a aussi un ventre mou assez fauché. On voit bien que la stratégie de Netflix est d’en mettre plein les yeux ici et là et de faire du cache-misère le reste du temps.
Pourquoi manque-t-il un personnage ? Parce qu’évidemment, en fin de saison, on risque d’avoir une surprise dans l’espoir de repartir pour un tour. C’est d’ailleurs là que le scénario pèche encore plus que dans l’anime, puisque pour tirer sur la corde, un retournement de situation complètement absurde permet de changer de méchant (pour une… méchante, peut-être ?). Tout ça n’est pas très sérieux, mais pas moins que ceux qui prétendent que cette série ne réussit pas à adapter Cowboy Bebop. C’est juste qu’en prises de vues réelles, ça fait ça. Et sans être génial ce n’est pas un drame ni une hérésie, selon moi.
Ce qui me paraît en être une, ce sont les fans très fans, voire trop fans, qui me jurent depuis si longtemps que l’anime contient une grande dimension politique, sociale, humaine. Forcément, puisque cette dimension m’a échappé et que je doute même de son existence, je ne suis pas révolté de ne pas la retrouver dans cette adaptation. Pour moi, Cowboy Bebop, c’est surtout un dessin animé dans lequel les personnages retiennent leur respiration avant de plonger dans l’espace, se foutant totalement qu’il y fasse ‑273°. Donc, quand je vois Spike incarné par John Cho continuer à se battre après s’être pris deux balles dans le buffet et un coup de katana, je me dis qu’on est plutôt sur une bonne adaptation.
Mais je suis une bête bizarre qui n’est pas fan mais ne déteste pas, qui voit de quoi on parle sans s’y intéresser à fond. Je vois dans cette adaptation en prises de vues réelles un divertissement sympathique et sans prétention. Pour une bonne partie des êtres humains sur cette Terre qui voient les choses autrement, ça n’a aucun intérêt. Les fans ne s’y retrouvent pas, les autres ne s’y intéressent pas. Pour les amateurs de culture japonaise, de mangas et d’animes, c’est dénaturé à l’occidentale. Pour les autres, c’est réac à fond, c’est un truc de geek, c’est du "pan pan boum boum", ça ne mérite même pas qu’on y jette un œil.
Compte tenu du budget pharaonique de cette première saison et de la mauvaise réputation qu’elle se traine déjà, il n’y en aura sans doute pas de deuxième. Mais c’est dommage : j’en aurais bien repris une louche, ne serait-ce que pour savoir comment le personnage de l’enfant survitaminé Ed (qui apparaît évidemment dans la dernière scène de la saison) allait s’insérer dans le trio de héros. Ou comment la passation de pouvoir de Vicious à Julia se concrétiserait. Malheureusement, tous ces moments se perdront dans l'oubli, comme les larmes dans la pluie. T’as la ref ?
2 commentaires
Pffff, y a pas pire pète noix qu'un "vrai" fan, ces bêtes là ne sont jamais contentes et passent leurs vies à violenter le fondement des diptères. Respirez un peu, pétez un coup et ça ira mieux !
C'est pas possible de mater un truc pour ce qu'il est sans aller nous chier un coucou avec l'esprit de la version originale de 1982 qui n'est pas respecté par les odieux capitalistes se torchant avec le dit esprit ?
Je connaissais pas l'animé et j'ai bien aimé cette série, c'est marrant, déjanté ‑concon comme j'aime, ça m'a fait passer un bon moment et basta, c'est du divertissement les gars, pas du Zola…
Bonjour et merci pour votre intérêt !
Content que cette adaptation de Cowboy Bebop vous ait plu. On ne pourra jamais mettre tout le monde d'accord, mais nous vous remercions pour votre éclairage que nous allons prendre en considération.
Bien cordialement.