Les années passent mais The Witcher 3 maîtrise toujours son sujet

Plus de sept ans après sa sortie, The Witcher 3 : Wild Hunt continue de rayonner et d’être une référence du RPG en monde ouvert. Son influence se fait encore grandement ressentir dans le reste de la production. Et si son empreinte est indéniable, cela n’empêche pas CD Projekt RED d’enfin se remettre à l’ouvrage et de relancer la saga. Patch "Next-Gen", nouveaux jeux, quel est le secret de la recette du studio polonais ?

Bien avant qu’Henry Cavill ne vienne traîner ses guêtres élimées et sa perruque blanchie dans les Royaumes du Nord et ne s’en écarte pour de vraisemblables désaccords créatifs, les aventures du sorceleur Geralt de Riv s'était d'abord du jeu de rôle ou du jeu vidéo. Et si les nouvelles et les romans d’Andrzej Sapkowski fêtent cette année leur presque 35 bougies, c’est bien la trilogie vidéoludique de CD Projekt Red qui, dès le milieu des années 2000, a catapulté le héros taciturne et son univers sur le devant de la scène internationale. D’abord succès d’estime discret puis aventure bien ficelée pour joueur PC éclairé, la série The Witcher s’est imposée avec son troisième volet et ses extensions Hearts of Stone et Blood & Wine comme une référence du genre. Élu jeu de l’année en 2015, The Wild Hunt était le jeu de tous les excès. Plus grand, plus beau, plus riche, plus dense. Trop peut-être au vu des révélations nous étant parvenues depuis sur le climat général qui a pu régner au sein du studio et ses difficiles périodes de crunch…

C’est pas sorcier

Car si The Witcher 3 est ambitieux dans le fond, il l’est aussi sur la forme, et les artistes, développeurs et auteurs polonais à pied d’œuvre sur cet univers emblématique de leur patrimoine ne laissent rien au hasard. En Pologne, la saga du Sorceleur, c’est un peu l'équivalent de nos Trois Mousquetaires ou du Trône de Fer. Leur œuvre essentielle et totale, celle qui puise dans le folklore local la source pour forger son matériau. Une vraie gloire nationale, transcendée par le studio. Le jeu fera date, imposant son cahier des charges pendant de nombreuses années comme référence du jeu de rôle occidental en monde ouvert. Influent au point de devenir le mètre étalon des blockbusters jusqu’à la sortie de Breath of the Wild quelques années plus tard.

D’Assassin’s Creed qui troque son système action-infiltration pour du light RPG depuis Odyssey à Ghost of Tsushima ou Horizon : Zero Dawn et sa suite, la copie du studio polonais a fait des émules. Mais malgré leurs tentatives, en plus de la recette, il faut avoir le tour de main, et les propositions de Sony ou d’Ubisoft qui ont tenté d’émuler CD Projekt Red l'ont appris à leur dépens. Malgré une application certaine et des apports bienvenus, la chose n'est pas si simple. Le studio lui-même s’est pris les pieds dans le tapis avec un Cyberpunk 2077 très ambitieux et moins réussi qui a fait polémique. Mais si Cyberpunk est inspiré d'un univers, d'un jeu de rôle plateau, Le Sorceleur est une adaptation de romans, et donc d'abord d'histoires et de personnages. Une différence notable qui donne sans doute déjà quelques éléments de réponse quant au succès si fulgurant des aventures de Geralt.

Un jeu de rôle orienté action, en monde ouvert, aujourd’hui, ça court les rues. Même la très spécifique série des Souls de From Software s’y est intéressé et a cassé ses habitudes avec le GOTY 2022, The Elden Ring. Le genre ne date d’ailleurs pas d’hier : les Fallout, Elder Scrolls, Dragon Age & Cie n’ont pas attendu le studio polonais pour sortir dans les bacs. Mais ce Witcher 3 est parvenu à se hisser plus loin, grâce à un véritable alignement des planètes, une conjonction des sphères. Sur ses composantes essentielles, il excelle à chaque fois. Écriture, caractérisation, mise en scène, création d’univers, quêtes annexes, game system, bande son… Le jeu est solide sur ses appuis et reste toujours une proposition pertinente en 2023, tandis qu’une mise à jour Next-Gen vient de sortir, histoire de permettre à une nouvelle génération de joueurs et de joueuses de s’y intéresser.

The End of all Things

Contrairement à la série Netflix qui adapte les romans sans les comprendre et singe l’univers de Sapkowski en dénaturant personnages et récit, CD Projekt RED a préféré proposer un épilogue avec sa trilogie (et de respecter l’œuvre tout en l'enrichissant). Les jeux The Witcher débutent là où les livres se sont arrêtés, c'est une suite. Le Geralt des jeux est plus âgé. Il a déjà vécu de nombreuses aventures. Ses relations avec ses contemporains, amis comme ennemis sont un fait établi. Les forces politiques en place, le destin de nombreux personnages ou leurs changements voulus ou forcés déjà acceptés. Le troisième épisode dont il est question ici est même la clé de voûte de l’ensemble, la fin, la conclusion d’un tout. Il ne se prive pas d’ailleurs de convoquer pléthore de convives de la saga au festin, soit pour leur imaginer un sort funeste, soit comme vecteur de la fatalité ou comme soutien habile, comme ce retour inattendu du druide Sac-à-Souris ou de celui de Régis dans le fantastique DLC Blood & Wine.

Chaque figure marquante du roman encore potentiellement candidate pour un peu de temps de jeu est sur la feuille de match, déployant en sous-texte son bagage et son héritage. The Witcher 3 est un jeu où le storytelling est central et dicte à l’univers son poids et son étendue. Toute les autres composantes du jeu lui sont dédiées, inféodées. La Novigrad du jeu est celle décrite dans les bouquins, quand bien même les intrigues traversées par le joueur sont autres. Et elles sont autant leur continuité logique que de nouveaux tableaux, aventures croisées et disparates qui servent toutes un même objectif : rendre l’expérience toujours plus immersive et cohérente.

Nothing Else Matters

Contrairement à un Skyrim ou un Cyberpunk, The Witcher ne vous demandera pas de créer un avatar au passé anecdotique, au physique aléatoire et sans conséquence sur l’aventure. The Witcher vous met dans la peau de Geralt. Il vous en fait porter le poids, le fardeau, mais aussi apprécier son charisme. Vous êtes l’héritier de ses démons, de ses errements comme de ses victoires. Vous n’êtes pas neutre et interchangeable. Vous êtes un personnage unique, pétri de doutes, d’erreurs, d’un passé. Un héros ayant déjà une réputation. Vous êtes dans un jeu de rôle, et votre première mission sera de jouer ce rôle. Celui d’un mutant orphelin et mal-aimé, combattant farouche et solitaire, âme en peine parcourant les chemins boueux des Royaumes du Nord pour quelques piécettes. Morne, impassible ; lessivé pour avoir contemplé, tant chez les puissants dans leurs alcôves soyeuses que dans les braies mal dégrossies du péquenot moyen, toute la rudesse du monde et les vicissitudes de l’âme humaine.

Geralt est marqué par une vie de désillusions. Le monde de The Witcher est sans pitié, gris et révulsant. Il vous est présenté comme tel, sans tricherie, des campagnes marécageuses endeuillées et abandonnées de Velen aux fiers paysages salins et sauvages de l’archipel de Skellige. Et pour les lecteurs et lectrices des romans, le studio a essaimé nombre d’easter eggs ; au détour d’un chemin, sur l’étagère d’une bicoque au toit de chaume, dans un livre ou un dialogue, au creux d’une ruine envahie par la végétation ou dans les profondeurs des égouts qui jalonnent les sous-sols de l’Académie d’Oxenfurt. The Witcher 3 invite les joueurs au sein d’un univers vaste mais tangible, fort d’une construction précise, fidèle à son héritage, extrêmement riche, varié et vivant, tant grâce au respect du détail qu’à l’inventivité des développeurs.

Bewitched

Avec son cycle de jours et de nuits, ses changements météorologiques qui impactent le comportement des populations et des monstres atypiques, chaque once des contrées proposées au joueur vibrent à l’unisson dans un ravissement pittoresque et immersif. Ce voyage dans la peau du Sorceleur est d’ailleurs magnifié par les compositions de Marcin Przybyłowicz, sauvages et enlevées. L’une des forces du jeu et de son univers tient au respect de l’orientation voulue par l’auteur, et ce malgré un certain dédain de ce dernier pour le monde des jeux vidéo. Plutôt que de se cantonner à la facilité et à la simplicité d’un univers de fantasy lambda qui puise ses références dans le merveilleux anglo-saxon ou scandinave, celui conté ici est original et bercé de tout l’exotisme de l’Europe Centrale et par ses racines polonaises. L’auteur des livres et ceux des jeux puisent dans leur folklore les substrats originaux qui engendrent les Royaumes du Nord. L’inclusion de cette tradition variée et riche accouche d’un monde crédible et fascinant.

Par ses origines slaves et son positionnement géographique au cœur du continent européen, la Pologne est le fruit d’un brassage dense aux influences multiples. Une terre tantôt païenne, tantôt chrétienne, mais aussi ottomane ou byzantine. Cet héritage pluriel se retrouve dans chaque brin d’herbe, chaque paysage, dans chaque légende réinventée, racontée au coin du feu à l'ombre des chaumières. Une influence qui sert aussi la bande originale. Guerrières ou mystiques, mais toujours ouvertes à l’évocation magique, quasi oniriques, les compositions sont marquantes et singulières. Les renforts de chœurs sabbatiques électrisent l’action par leurs envolées endiablées, et les instruments médiévaux ponctuent régulièrement la partition d'une gravité profonde, donnant une hauteur séculaire à l’ensemble.

Scary Monsters (And Super Creeps)

Le bestiaire emboîte le pas à cette même dynamique. Les dragons cèdent leurs écailles aux Basilics, Cocatrix, Foënards et Wyverns, les Orques ou les Gobelins leurs tronches en biais aux Loups-Garous, Goules, Algoules ou Noyeurs. Les forêts sont celles des Dryades, des Leshens, des Fiellons ou des Tscharts et les nuits hantées par les Banshees, Blêmes, Stryges, Brouxes ou autres Katakan. Le dépaysement est réel, cette arche ‘No Way’ incongrue et impitoyable ne gardant que quelques points communs avec nos cauchemars communs, à savoir des dents aiguisées, des griffes acérées et un appétit féroce pour tout ce qui marche, court, rampe ou respire.

Pour remplir ses contrats – les sorceleurs sont des chasseurs de primes itinérants qui battent le pavé pour diminuer les populations de monstres qui déciment le clampin – Geralt a de nombreuses ressources, pour autant de logiques de gameplay. En plus de sa lame d’argent, il doit renforcer ses armes par des huiles, boire des potions pour accroître momentanément ses capacités ou se soigner, se fabriquer des explosifs ou des grenades aveuglantes qui neutralisent les propriétés magiques des ses ennemis. En plus de son attirail, enrichi dans ce troisième volet d’une arbalète, notre héros bougon dispose de cinq sorts basiques, des ‘signes’ : déflagration, feu, contrôle mental, protection ou sort de zone ; un vrai petit Jedi.

Le Pouvoir des Trois

I Put A Spell On You

Jouer à Witcher 3, c’est donc d’abord connaître les forces et les faiblesses des adversaires rencontrées, anticiper le combat pour s’équiper au mieux, jouer avec habileté de sa dextérité épée à la main, et alterner signes, potions et autres possibilités dans une danse rythmée et tactique. Sa dimension de RPG sous-entend bien entendu crafting, équipement, inventaire, niveaux, mais aussi – fait plus rare – d’alchimie et de mutations. Au début de votre aventure, la plupart des options vous seront d’ailleurs masquées, et c’est au fil de votre progression, suite à des moments clés, que les possibilités se montreront exponentielles.

De manière plus évidente, Geralt possède surtout une seconde lame. En acier. Une réservée pour ses pairs humains. Et même s’il aime dire qu’une seule épée lui suffirait, tant les véritables monstres ne sont pas ceux que l’on croit de prime abord et que les contours ne sont pas aussi définis que ce que les bonnes gens aiment se raconter, le joueur devra, lui, jongler entre les deux selon les rencontres et combats. Car dans The Witcher, comme dans The Walking Dead, au final, le vrai danger viendra surtout des gens. Pas du fond de ce bois obscur. Mais de l’intérieur. N’oubliez jamais. Ce n’est pas Geralt qui est enfermé avec des monstres. Ce sont des monstres qui sont enfermés avec Geralt.

Wild Things

En plus de sept ans, le jeu vidéo a beaucoup progressé. Certaines mécaniques proposées dans le titre ont pris un sérieux coup de vieux. Les menus sont d’une complexité parfois rebutante, d’une lourdeur datée où l’on s’y perd plus facilement que sur les chemins. Ce monde ouvert, si bien pensé et si bien construit souffre pourtant d’une peur du vide maladive, la faute à des rencontres aléatoires trop nombreuses et des points d’intérêts répétitifs et incongrus – je ne peux plus voir une cache d’armes immergée en peinture.

Comment croire à un campement de brigands qui se chauffent l’échine pépouzes à trente mètres d’un terrier de Brumelins ? Comment ne pas sourire à la vue de trois paysans poussant leur charrette nonchalamment à côté d’un champ en feu ? Le monde systémique et moins guidé de Breath of the Wild a rehaussé les standards.

Et pourtant, entre ces écueils, The Witcher impose son style et joue son jeu. Chaque quête secondaire est écrite, jouée et mise en scène avec le même soin que la quête principale. Les personnages croisés semblent vivre dans cet univers et pas seulement posés là pour lancer des scripts, même si certains visages sont de temps en temps maladroitement réutilisés pour alléger le développement. Parfois – souvent – les objectifs évoluent pendant vos missions. Les conséquences de vos succès ou échecs, de vos décisions en dialogues ou en actions ont un impact réel sur le monde, mesurable parfois plusieurs dizaines d’heures de jeu plus tard. Le poids de vos choix affecte le destin de certains individus ou le votre, et les répercussions sont parfois anecdotiques, quand elles ne conditionnent pas à d’autres moments vos relations avec compagnons comme antagonistes.

Le magicien ose

Le jeu est effectivement riche et varié, offre des implications filées et vous met souvent dans des situations où il n’y a pas de bonne réponse. Juste de l’inéluctable. Le silence, l’absence de décision étant autant une option valable que l’influence magique ou la violence. Intimider ? Soudoyer ? Envoûter ? Éliminer ? Convaincre ? Ne rien dire ? Séduire ?

Car oui, The Witcher n’est pas non plus avare en épanchements physiques. Le sujet est traité avec réalisme, au même titre que la dévotion religieuse, le racisme – très prégnant dans cet univers – l’éthique ou la violence physique et morale. Le jeu vous permet d’aller dans un bordel ou parfois de séduire certains personnages féminins. Mais s’il entrebâille la porte, c’est au joueur de la franchir – ou non – pour autant de cinématiques où les polygones s’agitent en rythme de manière un peu balourde. Faut-il faire un procès au studio pour ce côté racoleur ? Chacun se prononcera en son âme et conscience.

Personnellement, je suis plus marqué par les histoires d'amour et les subtilités qui s'en suivent. La tentation et les non-dits. Je préfère le souvenir de cette discussion avec Yennefer au sommet d’une montagne, la malédiction d’un certain Djinn ayant été mise à bas, savoureuse conclusion à un moment marquant des romans. Je préfère me souvenir de l’enthousiasme et de la force de Triss dans une Novigrad en proie à l'Inquisition. Ou dans un autre registre du courage de Ciri, la fille adoptive de notre héros qui tient le destin du monde entre ses mains et doit dépasser les prédictions de sa naissance. Les presque 200 heures de jeu pour tout boucler, DLC compris, proposent tant de moments de bravoure, d'intensité, d'intime, d'humour, d'amour, d'horreur et de superbe. Il n'y a qu'à y jouer pour ramasser.

Les clampins d'abord

Witcher est un jeu écrit. Il est l’opposé d’un annuaire de quêtes enchaînées pour le loot et l'XP. Il brille dans le storytelling de ses gueules cassées qui s’aiment et se déchirent, avec ses sorcières endimanchées qui se dressent contre l’obscurantisme mais sont rattrapées par leur soif de pouvoir ; ses elfes génocidés et perdus, son petit peuple ostracisé et au bord de l’insurrection ou sa Chasse Sauvage éponyme fanatisée et revancharde. Du caractère opiniâtre de Zoltan au bagout frondeur mais flamboyant de Jaskier, du cynisme politique de Dijkstra à l’absolutisme d’Emhyr var Emreis, campé par un Charles Dance au plus haut de sa forme, de la cruauté de Radovid ou de la résignation lourde du Baron Sanglant, les tragédies se croisent et les destins s’achèvent. À l’image de Game of Thrones, le monde The Witcher est pourri jusqu’à la moelle. Les beaux atours scintillent, les faux-semblants babillent, tu vas voir tout l'amour qui traîne au fond des discours.

Une belle bande de gueules cassées

Que ce soit au travers du nouvel enrobage ‘Next-Gen’ sorti en fin d’année 2022 ou patché jusqu’à l’os sur PC, The Witcher 3 reste un titre qui se maintient dans les codes actuels du jeu vidéo tant il était en avance sur son temps. La direction artistique, incroyable et authentique où l'imposant le dispute à la majesté renforce encore une immersion de chaque seconde. Même si vous avez été échaudés par l’adaptation paresseuse de Netflix, n’arrêtez pas là votre jugement sur Le Sorceleur d’Andrzej Sapkowski. Lisez les romans et jouez à The Witcher 3. Vous y découvrirez une aventure palpitante menée avec brio, y rencontrerez des personnages incroyables et intenses, et pourrez apprécier un savoir-faire et une finition qui a profondément marqué le monde du jeu vidéo et dont l’influence résonne encore en 2023.

A Wolf at the Door

Prendre les rennes de votre jument Ablette et vous élancer sur la route de Kaer Morhen, la forteresse mythique des sorceleurs, dépasser un cours d’eau qui miroite dans le lointain tandis que le jour tire sur sa fin. Atteindre le haut de cette crête abrupte et contempler l’éclairage doré qui irradie entre les frondaisons. Pas de halte ou de campement improvisé. Ce soir, Geralt dormira derrière les pierres séculaires de la citadelle qui l’a vu grandir. Auprès de ses pairs. Il va refaire le monde avec Lambert et Eskel, une bière de Mahakam à la main. S’ils ont pris le temps de réparer la grand’salle après l’attaque. Le Loup Blanc rentre chez lui après une aventure singulière au Duché de Toussaint. Il attendra là, comme le joueur, pour savoir ce que CD Projekt RED lui réserve, entre rumeurs de remakes et nouvelle trilogie où il devrait passer le flambeau. Geralt a mérité toute votre considération et un peu de repos.

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3 commentaires

Asi 12 janvier 2023 - 9 h 42 min

Grand fan des Jeux et des livres, te lire m'a donné des frissons tellement cela sonne juste

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Aymeric 12 janvier 2023 - 17 h 01 min

Bonjour, j'ai été émoustillé par le 1, aimé le 2, et adoré le 3 ! Je n'ai même pas fini ce dernier, mon accident de voiture survenant à ce moment. J'ai hâte de m'y remettre ! En plus, il y a un patch next gen !
Mais surtout, j'ai commandé au fur et à mesure les livres !

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Menraw 13 janvier 2023 - 16 h 44 min

Merci pour vos commentaires, ça fait plaisir d'avoir de tels retours !

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