De l'avis de pas mal de personnes autour de moi ces dernières semaines, 2015 a été une année médiocre niveau cinéma. Peu nombreux étaient ainsi ceux qui pouvaient sortir dans la seconde les principaux films qui les avaient marqué cette année, ou du moins positivement. Si l'on se tient uniquement aux principaux blockbusters attendus, il y a en effet de quoi grincer des dents. Mais faire ce genre de constat revient à critiquer l'année musicale en ne se basant que sur les principaux titre entendus sur NRJ, ou à renvoyer aux oubliettes toute la production vidéoludique de 2015 parce que votre vendeur Micromania vous a conseillé trois mauvais jeux.
En matière de cinéma peut-être plus qu'ailleurs dans l'industrie culturelle, à cause de plans de communication savamment huilés et d'outils de promotion monopolisant l'espace médiatique de long mois avant la sortie d'un métrage, il convient de s'échapper des sentiers battus, d'expérimenter, de se laisser tenter par deux lignes de synopsis sans éplucher les 18 bande-annonces disponibles bref, de s'offrir la chance d'être surpris, de s'octroyer le simple plaisir de la découverte. Alors oui, j'ai bien conscience de vous dire cela en ma qualité de Parisien de moins de 25 ans qui a accès chaque semaine à toutes les sorties hexagonales pour moins de 5€, mais ne venez pas me faire croire que vous déplacer physiquement dans une salle obscure constitue votre seule façon de consommer du cinéma. Cela reste néanmoins le meilleur moyen qui vaille pour profiter pleinement de l'expérience. Et puis merde, les cartes de réduction, ça existe aussi !
Mais je m'égare. Vous n'avez certainement pas cliqué sur cet article pour me lire débiter mes leçons de morale à deux kopeks. Peut-être même vous êtes-vous déjà rendu tout en bas de cette page pour découvrir le classement intégral. Venons-en donc au fait. J'ai sélectionné 24 films sortis en 2015 – sur les 63 séances auxquelles je me suis rendu cette année – divisés en deux catégories : un Top 15 (pour 2015, évidemment) et un Flop 8 (pour ceux qui m'ont vraiment déçu). Malgré ce nouveau record personnel, je n'ai bien entendu pas réussi à voir tout ce que j'aurais voulu. Je me suis également sagement tenu à l'écart de tout film de super-héros et n'ai vu que très peu de productions françaises (désolé pour les chauvins). Des choix ont dû être faits, débouchant sur cette classification aussi subjective que discutable, garantie 100% sans nuances de gris. Pour ceux qui voudraient se forger un premier a priori cinématographique sur ma personne, voici mes deux précédents classements, pour 2014 et 2013, deux années par ailleurs excellentes.
Les jalons sont posés, le décor est planté. À vos souris. Prêts ? Scrollez !
Top 15
15/ Amy, de Asif Kapadia
Que l'on soit fan ou pas de Mlle Winehouse, difficile de rester de marbre face à ce portrait de jeune femme sensible et fragile, fine connaisseuse de jazz et de blues, qui ne rêvait au fond que d'une seule chose : vivre de sa musique. Si le montage et les multiples témoignages de ses amis proches tendent un peu trop à vouloir en faire une martyre, ils révèlent en tout cas une facette de sa (trouble) personnalité toute autre que celle qui s'affichait régulièrement en une des tabloïds. Reste le sentiment d'un vaste gâchis, d'une artiste comme en fait peu, victime de ses propres faiblesses et terrassée bien trop tôt par une notoriété dont elle n'a jamais voulu.
14/ Magical Girl, de Carlos Vermut
Écrasé par les ombres géantes de ses deux plus fidèles – et médiatiques – représentants que sont Álex de la Iglesia et Pedro Almodóvar, le cinéma espagnol s'est particulièrement bien exporté cette année, prouvant si besoin était son foisonnement et sa richesse. Outre le "Fincher-ien" mais trop classique La isla Mínima, est donc arrivé chez nous cette Magical Girl, que vous avez peut-être croisé sous le titre La Niña de Fuego. Un thriller dérangeant, captivant, porté par une Bárbara Lennie qui séduit autant qu'elle met mal à l'aise. Un film choral dont on aurait bien du mal à synthétiser le pitch en quelques lignes, mais qui mérite toute votre attention.
13/ Citizenfour, de Laura Poitras
Printemps 2013. Un informaticien américain du nom d'Edward Snowden quitte sa famille, son pays et son poste à la NSA et fuit direction Hong-Kong. Il s'apprête à révéler au monde entier les vaste programmes d'écoutes et de surveillance orchestrés sur Internet par le gouvernement américain et les utilisations illégales qui en découlent. Citizenfour, c'est l'histoire de ce type-là. Celle d'un homme prêt à tout sacrifier pour réveiller les consciences et offrir à tous la vérité. Un lanceur d'alerte certes, mais aussi et surtout un véritable humaniste, totalement désintéressé et qui refuse de se mettre en avant pour préserver sa cause. Un portrait d'intérêt public.
12/ Relatos Salvajes, de Damián Szifrón
Chronique en plusieurs sketchs d'une Argentine qui en a plus qu'assez de se faire marcher dessus et qui pète littéralement les plombs. Cuisinière, petit employé divorcé, cadre supérieur, pilote de ligne, domestique, jeune mariée : chacun a sa propre raison pour faire exploser une durite et remettre en cause l'ordre établi. Une ode au lâcher-prise, à l'impulsivité, à l'expression de ses sentiments intérieurs, à faire ce que personne n'attend de vous. On en ressort avec quelques idées en tête…
11/ Kingsman : The Secret Service, de Matthew Vaughn
Avec Kingsman, Matthew Vaughn réussit exactement là où Guy Ritchie s'est planté avec The Man from U.N.C.L.E.. Gestion du rythme aux petits oignons, casting de gala – dont un Samuel L. Jackson génial d'auto-dérision en tyran mondial qui zozotte -, petits nouveaux surprenants et l'une des scènes les plus hallucinantes de l'année avec Colin Firth en castagneur fou dans une église. N'en jetez plus, voilà le défouloir pop qu'il vous faut !
10/ Love & Mercy, de Bill Pohlad
"Les Beach Boys tu connais ?"
"Bah ouais, Surfin' U.S.A., la chanson de Rockcollection et la pub pour Évian avec les vieux là, tu me prends pour qui ?"
"Euh ok, mais tu connais les mecs qui sont derrière tout ça ?"
"Bah ouais, c'étaient des frères, ils faisaient du surf et ils fumaient des joints. Les années 60 en Californie quoi."
"D'accord, donc si je te dis Brian Wilson ?"
"Qui ça ?"
"Le mec qui était à deux doigts de révolutionner le rock à lui tout seul, juste avant que les Beatles ne lui volent la vedette. Un type torturé, pas tout net dans sa tête, victime dans sa jeunesse d'un père avare pour finir entre les mains d'un médecin tyrannique, mais qui était surtout un putain de génie capable d'imaginer et de créer des sonorités que personne d'autre n'entendait."
"Ah, bah euh non du coup."
"C'est bien ce qui me semblait. Du coup il ne te reste plus qu'à aller mater Love & Mercy, je te garantis que tu vas en prendre plein les oreilles. Et après ça, je te défie de ne pas créer un autel à la gloire de Paul Dano."
9/ Mustang, de Deniz Gamze Ergüven
Fin de l'année scolaire dans un village de la campagne turque. Cinq sœurs célèbrent l'occasion en s'amusant sur la plage avec des garçons. Un événement banal, presque anodin, vécu comme un scandale par leur famille qui les assigne à résidence. Commence alors une longue formation visant à en faire de parfaites petites épouses sages et obéissantes et réprimant chaque jour un peu plus leurs libertés. Un programme auquel elle n'ont bien entendu aucune intention de se plier. Mustang c'est la représentation d'une enfance sacrifiée, le portrait de cinq gamines que tout le monde autour d'elles cherche à faire grandir trop vite, d'une innocence que l'on souhaiterait voir disparaître mais qui subsiste malgré tout. Un film qui nous rappelle que le monde des adultes, c'est quand même bien de la merde.
8/ Birdman, d'Alejandro González Iñárritu
De 21 Grammes à Biutiful en passant par Babel, Iñárritu a prouvé qu'il n'aimait rien de mieux que de créer des marginaux, des personnages en totale perte de répères, complètement dépassés par une série d'événements qui s'impose à eux. Avec Birdman, le Mexicain nous sert au-delà de nos espérances, avec un Michael Keaton en acteur déboussolé, cherchant à tout prix à s'extirper du costume de super-héros qui l'a rendu célèbre pour renaître en tant que véritable artiste. Au-delà de la mise en abyme évidente (Keaton, pour beaucoup, cela reste surtout le Batman de Tim Burton), le film vaut autant par sa réalisation – un ahurissant vrai-faux plan séquence de près de deux heures – que par la prestation globale de son casting – Edward Norton forever. Dommage qu'il ne parvienne pas vraiment à dépasser le cadre de son sujet de départ et qu'il se perde quelque peu dans une fin semi-ouverte capillotractée.
7/ The Lobster, de Yorgos Lanthimos
Le film le plus absurde et le plus décalé de l'année. Mais ça, je vous l'ai déjà dit dans une vraie critique publiée en novembre dans nos colonnes. Jetez‑y un œil.
6/ Victoria, de Sebastian Schipper
Victoria n'est pas un thriller. Ce n'est pas non plus un drame, ni une comédie romantique. Victoria c'est tout ça à la fois. L'histoire d'une jeune espagnole exilée à Berlin, qui rencontre en sortie de boîte une bande de paumés à qui elle décide de faire confiance, pour le meilleur et pour le pire, dans le simple but de rajouter un soupçon d'aventure à une vie que l'on imagine morose. Tourné en un seul véritable plan-séquence de 2h14, avec des acteurs à peine professionnels, livrés parfois à eux-mêmes au milieu de scènes que l'on sent parfois à moitié improvisés, Victoria ressemble à bien des égards à un tout de force expérimental. Il est en même temps touchant et rafraîchissant.
5/ The Big Short, de Adam McKay
Peu de films peuvent se targuer d'associer divertissement de haute qualité et capacité d'information aussi bien que The Big Short. Pour son premier film "sérieux" après s'être livré à tout un tas de conneries avec Will Ferrell, Adam McKay décide de se frotter au gros morceau que représente la crise des subprimes de 2007, en nous la présentant du côté des rares personnes qui l'avaient vu venir et ont voulu en profiter pour engranger un maximum de billets verts. Des petits génies de la finance – interprétés par Ryan Gosling, Christian Bale, Brad Pitt et Steve Carell, excusez du peu ! – qui vont faire face à une situation ubuesque à laquelle personne ne comprend rien, pas même eux. Pourtant, après plusieurs apartés qui brisent génialement le quatrième mur, présentés par Margot Robbie dans un bain à bulle (oui, oui), un grand chef étoilé ou encore Selena Gomez (WTF), les concepts financiers nébuleux nous apparaissent plus clair qu'après n'importe quel documentaire de Michael Moore. C'est drôle, grinçant, instructif et c'est toujours en salles. Alors qu'est-ce que vous foutez encore là !
4/ It Follows, de David Robert Mitchell
Oubliez Saw 28, Paranormal Activity 12 ou Insidious 7, le film le plus flippant de ces dernières années raconte l'histoire d'une entité inconnue, pouvant prendre la forme de n'importe quelle personne, pourchassant inexorablement sa victime – qui est d'ailleurs la seule à pouvoir la voir – d'un pas lent mais régulier. Pour s'en débarrasser, une seule solution, avec une relation sexuelle avec quelqu'un, pour la lui transmettre telle une vulgaire MST. Mais attention, si votre partenaire vient à se faire attraper par la "chose", alors celle-ci reprend sa traque macabre vers vous. Vous n'avez rien compris ? Ce n'est pas grave. Seuls comptent la tension et le stress permanents que vous ressentirez lors du visionnage d'It Follows, magnifiés par l'une des bandes-originales de l'année, signée Disasterpeace. Un bon gros shot d'adrénaline d'1h40.
3/ Still Life, d'Uberto Pasolini
Passé complètement inaperçu au milieu du printemps, celui qui fut rebaptisé sous nos latitudes en Une Belle Fin, est pourtant une petite merveille de tendresse et d'humour pinçant à l'anglaise. Poussé vers la sortie par une administration qui ne veut plus s'embarrasser d'un poste qu'elle juge inutile, un fonctionnaire anglais sans histoire, chargé de retrouver les proches d'une personne décédée sans famille connue, décide de tout mettre en oeuvre pour boucler son tout dernier dossier. Habitué des seconds rôles, Eddie Marsan crève ici l'écran et incarne le plus beau et le mieux écrit de tous les personnages de 2015 et parvient même à m'arracher de vraies larmes. Oui, rien que ça.
2/ Inside Out, de Pete Docter
Cars 2, Monsters University et même le pas franchement génial Brave : les studios Pixar avaient-ils perdu la flamme ? Celle-là même qui nous avait tant ébloui par le passé avec Toy Story, Wall‑E et autre Finding Nemo ? Il aura fallu le retour de Pete Docter, tête pensante de Là Haut et du premier Monsters, Inc. pour nous prouver avec Inside Out que non, la petite lampe de bureau gigoteuse n'a rien perdu de son éclat. En choisissant de s'attaquer au rude sujet de la dépression infantile, Pixar prenait un vrai risque. Mais c'était sans compter sur la faculté incroyable de Lasseter & Co. à créer des microcosmes cohérents à l'intérieur de notre propre monde et à personnifier à peu près tout et n'importe quoi. Inside Out parle de l'humain, de ses émotions et comment elle interagissent entre elles pour faire de nous qui nous sommes. Un sujet dans lequel Pixar est passé maître depuis bien longtemps.
1/ Mad Max : Fury Road, de George Miller
Que dire qui n'ait pas déjà été dit sur Fury Road, sinon qu'il représente le cinéma à l'état brut : authentique, viscéral, bricoleur, ingénieux. Avec très peu de mots, mais avec un souci du détail et une rigueur hors du commun, tout en ayant recours au moins d'effets spéciaux numériques possibles, George Miller parvient à nous catapulter dans son univers et à le rendre vivant et crédible. Et qu'importe au final si Max est presque dépossédé du rôle principal ou si le film ne constitue qu'un long aller-retour dans le désert : ce n'est pas la destination qui compte. C'est le voyage.
Mention spéciale : Once Upon a Time in America, de Sergio Leone
Sa ressortie en version intégrale (près de 4h30 !!) m'a permis, au prix du sacrifice nécessaire d'un après-midi, d'enfin poser mes yeux dessus, qui plus est pour la modique somme de 3€. Le meilleur rapport qualité/temps/prix que je n'aurais sans doute jamais. Car bien entendu ce film est un véritable chef d'oeuvre. Mais ça, je ne vous l'apprends pas.
Flop 8
8/ Star Wars : Episode VII – The Force Awakens, de J.J. Abrams
Je n'attendais pas monts et merveilles de ce septième épisode mais j'en espérais tout de même autre chose qu'un simple copier/coller de A New Hope où presque chaque personnage/lieu/situation n'est qu'un décalque, certes parfois meilleur mais souvent moins bon, de ce que l'on a déjà vu il y a près de quarante ans. S'il est incontestablement le plus beau et le mieux réalisé de tous les épisodes de la série, il manque cruellement d'impact et de force d'évocation dans ses moments clés pour laisser une empreinte durable. Au point d'en devenir presque dispensable.
7/ Everest, de Baltasar Kormákur
J'y suis allé, un peu honteusement, en espérant voir Jake Gyllenhaal en alpiniste chevronné en pleine tempête de neige épique à 8 000 mètres d'altitude. Au lieu de ça, j'y ai vu Jason Clarke lui piquer la vedette, au milieu d'une galerie de personnages tous plus inintéressants les uns que les autres, dans un ersatz de film catastrophe qui ne parvient à aucun moment à instaurer un semblant de tension. Autrement dit, je me suis fait chier.
6/ Big Eyes, de Tim Burton
Un film qui était à deux doigts de ne pas figurer dans ce Flop 8. Parce qu'il n'est en fait pas si mauvais que ça ? Parce qu'il n'est pas si déplaisant de voir Christoph Waltz cabotiner pendant 1h40 ? Non, tout simplement parce que Big Eyes était presque sorti de mon esprit à peine la séance achevée. Ce qui n'est que rarement bon signe vous en conviendrez.
5/ Crimson Peak, de Guillermo Del Toro
Des décors et une photographie sublime, un sens du cadre aiguisé donnant l'impression d'évoluer au sein de somptueux tableaux et une mise en scène particulièrement léchée : c'est sûr, Guillermo Del Toro a soigné l'emballage de son dernier film. Mais à trop se concentrer sur le papier cadeau, on oublie de soigner ce qui se trouve à l'intérieur. Résultat, le cœur du paquet n'offre qu'un scénario indigent, des personnages creux et des jump scares aussi lassants qu'inutiles. "Ce n'est pas une histoire de fantômes, mais une histoire avec des fantômes dedans," comme se plait à nous rappeler le film. C'est bien ce qu'on lui reproche.
4/ Inherent Vice, de Paul Thomas Anderson
Un trip sous influence interminable et incompréhensible qui m'a tout de même permis d'établir deux nouveaux records personnels : celui du plus grand nombre de spectateurs vu quittant leur siège avant la fin du film et de la plus longue session de ronflements continue (cinq minutes au bas mot) entendue lors d'une séance. Il fallait bien cela pour rattraper ces presque trois heures de ma vie envolées. Paul Thomas Anderson m'avait déjà lâché la main avec The Master. Après Inherent Vice, il m'a peut-être perdu pour de bon.
3/ Jurassic World, de Colin Trevorrow
Une suite dont personne ne voulait, des acteurs absolument pas concernés qui ne peuvent de toute façon rien faire pour sauver leurs personnages écrits sur un coin de table, au milieu d'un scénario bourré d'incohérences et qui se permet de vomir sur l'héritage de la licence sur laquelle il s'appuie. Ça vous suffit ou il vous en faut encore ?
2/ Terminator Genisys, d'Alan Taylor
(La même)² + Jason Clarke.
1/ Spectre, de Sam Mendes
Soyons clairs, Spectre n'est intrinsèquement pas le plus mauvais film que j'ai vu cette année. Non, pour remplir ce rôle, il y a déjà le numéro 2. Mais après Skyfall, voir tomber la licence James Bond aussi bas a de quoi me faire pleurer des larmes de sang. Mais cela, vous le savez déjà si vous avez lu le papier que j'ai consacré à cet énorme ratage industriel fin novembre.
Mais enfin, parce qu'il serait dommage de clôturer cet article sur une mauvaise note, je me permets pour finir de placer LA série qui a marqué mon année 2015 : Fargo, Saison 2. C'est bien simple, ce prequel à une Saison 1 déjà excellente – qui peut tout à fait être vu indépendamment de son aînée -, parvient à la surclasser en tous points. L'ambiance seventies pèse pour moi beaucoup dans la balance mais ses choix de réalisation et son écriture suffisent amplement à la placer dans le très haut du panier et dans les sommets de mon panthéon personnel.
Pour ce qui est du cinéma, 2016 est d'ores et déjà l'année de The Hateful Eight (trop long, trop violent, trop gratuit, mais passons) avant d'être celle de Spotlight, The Revenant, Hail Caesar !, du premier spin-off Star Wars, Legend, Deadpool, Batman Vs Superman (lol), j'en passe et des meilleurs. Plein de bonnes et de moins bonnes choses à découvrir en salles et qui donnent déjà diablement envie.
En 2016 donc, comme en 2015, et depuis son invention,