Commençons d'abord par un petit rappel. Cet article fait suite à Star Wars : le Mythe et la Magie, un article chatoyant dont je vous conseille vivement la lecture, avant de vous lancer plus avant dans cette seconde partie. Poursuivons ensuite par l'habituelle citation d'ouverture, une citation de l'ami Jimi.
Ils m'ont imité tellement bien que parfois j'entends des gens copier mes erreurs."
Jimi Hendrix
There and Back Again
Nous sommes de retour en 77. Imaginons ce type qui va ‘se faire une toile'. Il passe devant le Café de Flore et remonte la quartier latin. Dans la salle obscure d'un cinéma de quartier, le silence se fait. Puis la fanfare de la Fox. Le logo vert LucasFilm. Le texte bleu. Et Bam ! Il se prend le déroulant dans la gueule, la musique dans le coffre et sa mâchoire racle sa boucle de ceinture. Du travelling vertical surgit un vaisseau spatial qui semble fuir au loin. Il est immense. On n'a jamais vu ça. Le poursuivant apparaît. Il fait cent fois la taille du premier, et te colle ses réacteurs au bord du pif. Voilà comment on devient. En faisant plus. En faisant grand. En faisant nouveau. Le direct au foie. Le KO technique. Puis le gars sort du ciné, scotché.
Alors, c’était comment La Guerre des Étoiles ?
- C’était fou. C’est l’histoire d’un paumé qui vit sur une planète désertique. Il tombe sur un petit robot. Dans le robot il y a des infos qui vont permettre à un petit groupe de rebelles de s’opposer à une grosse bande de nazis de l’espace. Le mec, il tombe sur un vieux qui lui parle d’une force mystérieuse, puis il rejoint les fameux rebelles. Il y a une scène dans un bar. Ils rencontrent un pilote surdoué qui a un vaisseau plat super rapide. Le héros se bat avec eux contre les méchants, et un salopard masqué bute son vieux mentor, et à la fin le petit groupe pète la base ennemie qui peut faire exploser des planètes."
Nous sommes en 2015. Imaginons maintenant un autre gars qui va au ciné. Il passe devant un Indiana, et traverse l’esplanade des food trucks devant le MK2 Bibliothèque. Après quinze minutes de pubs et de bandes-annonces, il photographie le logo Star Wars qui apparaît sur l’écran, et poste sur Twitter ou Insta la photo 'Enfin ! #StarWarsVII' Le déroulant apparaît. Travelling vertical. Un vaisseau disparaît dans l’ombre d’un autre. C’est beau. “Hou ! Y’a des nouveaux méchants. Oh mais c’est qui lui ? Non… Pourquoi ? Mais…” Puis il retrouve ses potes.
Alors c‘était comment Star Wars VII ?
- C’était bizarre. C’est l’histoire d’une paumée qui vit sur une planète désertique. Elle tombe sur un petit robot. Dans le robot il y a des infos qui vont permettre à un petit groupe de résistants de s’opposer à une grosse bande de nazis de l’espace. La nana, elle tombe sur un vieux qui lui parle d’une force mystérieuse, puis elle rejoint la fameuse résistance. Il y a une scène dans un bar. Ils rencontrent un pilote surdoué trop cool, ils sont sur un vaisseau de ouf. Puis elle se bat avec eux contre les méchants, et un salopard masqué bute le vieux mentor, et à la fin ils pètent la méga base qui peut faire exploser des planètes."
Pas de quoi faire vibrer les foules au milieu de quarante blockbusters identiques par an. Pas assez fort pour marquer profondément une nouvelle génération. Comme une soupe tiède passée au micro-ondes. Un plat tout fait. Mais sans gluten et sans goût. Y'a le goût de Star Wars, mais y'a pas de Star Wars dedans. Juste un extrait d'arôme. Pas vraiment le produit de la ferme, ni la révolution produite par l’arrivée de la fève de cacao en son temps.
Extrait de concentré d'essence de film
Fondamentalement, nous sommes dans un Star Wars. Le but est accompli. Renouer avec la saga originale, et surtout avec les fans de la première trilogie, tout en faisant du gringue aux teens. Comment ? En gardant non-stop un certain leitmotiv. Pas de politique trop complexe. Pas d’extra-terrestre insupportable. Pas de midichloriens. Juste le cœur de la meule. Du vintage. Du neo-seventies qui chatoie. Soit.
Malgré un film formellement beau, et des idées de mise en scène brillantes, comme l’attaque des X‑Wings sur Takodana, on sent la chape de la production qui pèse sur la créativité : Ne. Pas. Prendre. De. Risque. Et à vaincre sans péril, La Force se Réveille, oui, mais elle a la tête dans le fondement. Dans l’ensemble, Star Wars VII est une déception. Celle d’un copié-collé de l’Épisode IV, bardé à outrance de fan service forcé. La copie n’est pas juste soulignée. Elle est soulignée, surlignée, marquée au fluo, coloriée en vert, encadrée en rouge, dis tu l’as vue ma référence ? et celle-là ? Clin d’œil clin d’œil !!
C’est usant.
Où ? Quand ? Comment en est-on arrivé là ? Mystère. Le déroulant nous apprend seulement que Luke a disparu. Tout l’enjeu du film est là d’ailleurs. Le retrouver. C’est pour ça qu’il a laissé une carte pour qu'on le retrouve 'si jamais'… Si jamais quoi ? Nous avions quitté nos héros alors qu’ils avaient renversé la dictature intergalactique. Mais dans l’Épisode VII, on repart du même point qu’au début de l’Épisode IV. Notez bien cet état de 'pas en avant' et de 'pas en arrière'. On va y revenir.
Une fois encore, la République est donc en danger. La Rébellion – la Résistance -- s’oppose à une nouvelle sorte d’Empire appelé le Premier Ordre. Comment est-il devenu si puissant alors que la République était sur les rails depuis vingt ans ? Comment s’est-il formé ? Comment l'a‑t-on laissé prendre tant d'importance ? Il a fallu trois films à l'Empereur Palpatine pour réussir ce coup d'éclat. Et là… Rebelote. Sans rire, c'est si facile que ça désormais de renverser une République Galactique ?
Après, il faut reconnaître qu'en faisant abstraction de ce genre de considération, c'est plutôt plaisant de voir du sang neuf. Surtout que le casting est bon, et la perspective de voir Mark Hamill, Harrison Ford et Carrie Fisher impliqués augure un passage de flambeau de qualité. Que les anciens montrent la voie et s'effacent auréolés de leur gloire. Et que les nouveaux apportent leur pierre à l'édifice et continuent la construction du mythe, en renouvelant l'bouzin. C'est ça qu'on veut !
Puis le film avance. De scènes inspirées, comme celle du décollage du Faucon sur Jakku, à d’autres totalement dispensables, à l'image de celle des poulpes déchaînés et des pirates de l’espace, juste là pour faire écho à la séquence du compacteur à ordures de l’Épisode IV et pour permettre aux stars montantes du nouveau film d’action venu d’Asie (le casting de The Raid) de faire leur caméo. Joie. Et pourtant les poulpes, sous toutes leurs formes, on aime bien ça en général.
I've got a bad feeling about this
Et là, un petit malaise point. Quelque chose ne va pas. Mais quoi ? La majeure partie des fans tremblait suite au rachat de Star Wars par Disney avec, vissée au corps, la peur que l'ensemble ne devienne une œuvre totalement édulcorée, avec des sabres laser en canne à sucre et des barbajedi. Mais Disney a fait le choix de montrer du sang, un génocide de village, l'anéantissement d'un système solaire, de filmer des scènes de torture et même de tuer un héros iconique de la saga.
Non, le problème, c’est la manière. Kylo est le fils de Han et Leïa. C’est jeté d’un ton nonchalant, sans en avoir l’air, au tiers du film, entre le fromage et le dessert. "Ah oui tiens au fait…" Puis le fils tue le père. Sans que ça vous en touche une. Sans émotion. La putain de mort de Han Fuckin' Solo ! Même Chewie bouge à peine le bout de son arbalète. Il est où le Wookie en trance là ? On parle d’une vie d’amitié… Et pourquoi Leïa réconforte une nana qu’elle a vu deux fois dans sa vie, plutôt que de réconforter le meilleur pote du père de ses enfants ?
Et là, ça te pète à la figure. Le voilà notre premier problème. Le comment. Chaque moment dramatique est contrebalancé par une blague, ou mis en scène de façon a atténuer son impact. Comme s'il ne fallait rien ressentir, et ne surtout pas bousculer le public, le laisser dans le tiède. Comme une traînée chaude à la piscine : ça n'augure pas d'une qualité d'eau vivifiante. C'est pas que Disney n'ose pas. C'est que Disney a décidé de perfuser tout le monde au Xanax. "C'est pas grave mon gars, c'était qu'un mauvais rêve. Tiens regarde mon BB‑8, il est rigolo hein, il fait vroom vroom !"
Le deuxième point qui sape l'ensemble, c'est ce sentiment qu'il ne faut désormais plus d'effort pour arriver à son but. Tout coule de source. Sans pression. C'est l'absurdité vantée par exemple par la télé-réalité. Il ne suffit plus de faire pour devenir, juste d'être là et de sourire. Où sont le dépassement, l'apprentissage, l'erreur, la persévérance ? Prenons Rey. Le film nous présente une fille débrouillarde qui n’a pas besoin de chevalier blanc, autonome, forte. Top !
Mais qui parvient à battre à l’épée un mec entraîné depuis l’enfance ? Qui peut contrôler des esprits grâce à la Force sans avoir jamais appris que c'était seulement possible, tandis qu’elle croyait encore que c’était un mythe la veille. "Ta gueule, c’est magique !" Soit. Rappelons qu'il a fallu dix ans à Anakin – l'Élu – pour arrêter de paumer son sabre en combat, et la moitié à Luke pour soulever deux pauvres cailloux…
Pour chaque arc, on se retrouve devant de nouveaux problèmes. Du côté des bad guys, L’Épisode VII introduit un nouveau big boss particulièrement énigmatique, Snoke, et un nouveau méchant masqué, Kylo Ren. Le premier surgit de nulle part, et jamais le film ne nous explique comment il est arrivé là, ni pourquoi il a corrompu le second, quelles sont ses motivations, ni comment il est devenu si puissant. Rien. Juste des bribes d’indices disséminés au fil des pauvres dialogues du film. Les héros le connaissent, mais se gardent bien de nous expliquer quoi ce soit.
En comparaison, lorsque l’Empereur était présenté, on savait de lui que c’était le Seigneur Noir des Siths, qu’il était l’Empereur de la galaxie, qu’il était le maître de Vador, qu’il était ultra puissant et que ce qu’il voulait, c’était le pouvoir absolu, et la fin de toute opposition politique, et donc des Rebelles qui s'étaient levés contre lui. On parle de lui dans le IV, on le voit en hologramme dans le V, et il se révèle comme la menace ultime dans le VI. Et entre chaque épisode, l’univers étendu le développe, et la Prélogie est quasiment axée sur lui et son plan. C'était prévu. Pas besoin de tout dire d'un coup, juste de donner du contexte, et de laisser ça et là de nouveaux éléments.
Ici, on a l'impression de commencer un bouquin au deuxième chapitre, après la scène d'exposition. Pourquoi ? Quand ? Comment ? Mais ça mes amis, vous le saurez peut-être en lisant les nouveaux livres du nouveau Canon. Ce que j'ai fait pour vous. Je suis donc en mesure aujourd'hui de répondre à pas mal de ces questions.
Hors-Champ
En gros, l'Empereur avait prévu un dispositif au cas où il serait tué. Il a laissé une suite d'ordres à ses généraux de confiance, et si chacun suivait chaque ordre, l'enchaînement permettrait à l'Empire de renaître. Et tout commençait par… un premier ordre. Oui, oui, oui. Le Premier Ordre donc. Comme le nom de leur asso. Et vers où tous les généraux déchus devaient se retrouver ? Aux confins de l'espace connu, au fin fond des limites de la galaxie, là où l'Empereur avait perçu une puissance colossale du côté obscur, une force ancienne et terrifiante.
Et où s'est passée la dernière bataille entre les restes de l'Empire et la Nouvelle République fondée après la fin de l'Empire ? Sur Jakku bien sûr ! Mais si, vous savez, la planète désertique où on rencontre Rey, celle justement, fardée d'épaves de Destroyers impériaux. C'est couillon quand même hein ? Ça tenait en deux lignes sur le déroulant, et deux minutes de dialogue entre Poe et le vieux du début à qui ça donnait une vraie fonction. Pourquoi caster Max Von Sydow pour cinq minutes de rien ? On n'avait pas le temps ? Ah ? Et si on vire la scène des poulpes de merde ? Surtout que cette explication était plus ou moins prévue initialement, comme certains fans l'ont fait remonter en s'arrachant pour combler les vides…
Là où la Trilogie, ainsi que la Prélogie, si mal aimée, se sont enrichies de leurs à‑côtés, la Postlogie se voit, elle, amputée pour forcer l’achat de compléments élémentaires. Et puis… Et puis ça s'appelle pas Épisode X, avec un vide de trois films et la perspective d'un jour les combler par une autre trilogie. Là, les numéros se suivent. Quel contexte donc ? Et quelles motivations pour chaque personnage ?
"Hey, mais Menraw, t'avais pas parlé de deux méchants ?" Si si. Ne vous inquiétez pas, on y arrive. C'est pas comme si on avait pas déjà discuté pendant un article entier et dix paragraphes et qu'on avait pas encore abordé l’Épisode VIII, moteur initial de cette trilogie d'articles. Mais que voulez-vous. On n'a toujours pas fait le tour des trous de scénario non plus…
Boulevard of Broken Dreams
Kylo Ren donc. Voici venir un nouvel antagoniste. Un nouveau méchant masqué avec une voix plutôt classe, capable d'arrêter un laser en plein tir. Wow… Voilà qui est à la fois une montée en puissance dans la maîtrise de la Force, un moment qui claque visuellement et qui est novateur. En cinq secondes, Kylo impose son style, et ça le fait. Mais il lui faut à peine cinq minutes pour se prendre les pieds dans le tapis du style et du charisme.
Le masque ? C'est juste pour ressembler à Papi. Sous le masque ? Juste le cheveu gras et la moue lippue d'un ado capricieux aux tendances dépressives. Juste le trépignement insupportable d'un môme qui veut des bonbons au supermarché et tape sa crise devant tout le monde en foutant la honte à ses parents. Juste une sorte d’émo-goth qui troque sa tecktonik saccadée contre une épée lumineuse en croix inversée. Juste un gamin paumé qui veut être le méchant à la place du méchant. Mais Pourquoi ? Parce que ! Pas vraiment de quoi faire flipper, en dépit d’un Adam Driver totalement dévolu au rôle. Kylo Ren, on a juste envie de lui dire de filer dans sa chambre et de finir ses devoirs.
Traître !
Je suis fatigué même de rentrer dans une nouvelle énumération de tout ce qui est bancal. On passera donc sur Maz Kanata, sorte de Yoda au féminin présentée comme sachant tout sur tout, mais qui ne révèle rien sur rien. Une sage qui connaît les origines de Rey, les chuchote à Han à l'oreille, mais se garde bien de les révéler. Quel effet de style ! Quelle puissance de mise en scène ! Je crois que même dans Scoubidou ils ont arrêté ce genre de processus narratif en 1992.
On ne s'éternisera pas non plus sur le personnage de Captain Phasma, une Stormtrooper chromée survendue en promo et inutile à l'écran. Pourquoi mettre en avant quelqu'un de connu si c'est pour ne sortir qu'une ligne de texte et pas même un visage ? C'est Gwendoline Christie dans l'armure ! Brienne dans Game of Thrones. Et pourquoi une Storm Trooper ? En quoi cette différence est importante ? Y‑a-t-il d'autres femmes au milieu des autres soldats masqués ? Comme pour Lor San Tekka, le vieux du début incarné par Max Von Sydow… Pourquoi ? On en parle ? Apparemment pas. Ne parlons pas non plus alors de ce 'Super Pilote' qui abandonne sa mission sans raison : Poe rentre au QG de la Résistance plutôt que de chercher BB8.
Ne parlons pas non plus des Chevaliers de Ren du coup, surtout qu'on ne les a aperçus qu'une seconde sous la pluie pendant un flashback, et qu'on ne reparlera plus d'eux dans le VIII. Ne parlons pas non plus du fait que maintenant les sabres laser possèdent la mémoire de leurs possesseurs. Pourquoi ? Ben parce que ça non plus ça ne servira à rien dans le VIII. En fait rien n'aura plus d'importance dans le VIII. Les visions de Rey ? On s'en bat les couilles. Les Chevaliers de Ren ? On s'en bat les couilles. Les parents de Rey ? Retrouver Luke ? Snoke ? La mort de Han ? Chewbacca ? Le sabre de Luke et d'Anakin ? On s'en bat les couilles.
Rajoutons à ça une absence totale de nouveau thème musical marquant, des décors sans grande âme comparés au fleurissement de lieux rencontrés d’ordinaire, une resucée à outrance de l’Épisode IV, de nouveaux personnages perdus dans des situations confuses et sans enjeu, des anciens qui semblent sortir de leur maison de retraite et ne plus rien piper à rien, des cheminements aussi mauvais qu'inutiles. Vous comprendrez qu’au sortir de la projection de l’Épisode VII, j’étais quand même un peu chafouin.
Bon ben c’est quand même bien dommage.
- De quoi ?
- Ben le film !
- Oui, on voit pas trop où ils veulent en venir.
- Y’a des idées bien. Genre Finn, le Stormtrooper en quête de rédemption.
- Oui, mais il est balayeur, et il se retrouve à connaître la base secrète des méchants.
- Je sais… Mais la fille elle est bien !
- Oui, même si elle est vraiment un peu trop badass. La Marie Sue de service…
- Ah non, dis pas ça, c’est sexiste !
- Mais non, ce serait un mec, ce serait pareil. Juste, d’où elle maîtrise tout ça !? Il a fallu une vie à Anakin et à Luke !
- C'est un peu facile, c'est vrai… Par contre ça ressemble pas mal au IV ou c’est moi ?
- Nonon, je suis d’accord.
– Bon. Le nouveau robot est cool par contre.
– Tu sors d'un Star Wars et c'est le seul truc positif ? Le nouveau robot ?
– Ben, y'a plein de trucs pas expliqués. Et je suis déçu qu’on voit pas plus Luke.
- Ce sera pour le VIII !
- Oui, mais jamais de réunion avec Han.
- Non. Et son fils là, il est quand même un peu tête-à-claques…
- Et c’est qui ce Snoke ? Il a les mêmes blessures que Vador vieux quand Luke lui enlève le masque.
- Aucune idée. Ils disent que c’est pas un Sith, mais qu’il a vu le début de l’Empire.
- Peut-être le maître de l’Empereur justement. C’est la même musique que dans le III, tu sais, la scène de l'Opéra.
- Oh ! ça ferait un beau lien entre les 9 films. J’avoue.
- On verra dans le 8 comment ça évolue.
- Oui, on verra…”
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• Partie 1 – Star Wars, le Mythe et la Magie
• Partie 2 – Star Wars Episode VII : le Pareil en Amorce
• Partie 3 – Star Wars Episode VIII : Les derniers Détails
• Partie 4 – Star Wars Episode IX : L'Addition de c'qu'il faut pas faire
Crédits et Images : Lucasfilm, Disney